Le chaos n’est pas un dés-ordre, un ordre rompu, il anticipe l’ordre et l’englue dans un trop-plein vide de sens, de directions. Il se creuse, béance amorphe, en même temps qu’il agglutine l’un contre l’autre tout ce qui lui passe sous la main. C’est un trou noir dont l’horizon est à chercher dans un recoin de la psyché : pourquoi cette obstination très banale à chaotiser ? Laisser-aller, vraiment ? Ou détermination têtue à déplier une véritable chaotique de l’existence ?
Georges Iliopoulos