Nous vous proposons cette semaine de voyager avec une petite sélection de textiles et d’objets artisanaux, entièrement faits à la main, que l’on retrouve chez THEM.
« Dans le stade avancé du capitalisme qui est le nôtre, on ne comprendra le fonctionnement de l’économie que si l’on tient compte, à côté de la valeur d’usage et de la valeur d’échange des marchandises, de leur valeur scénique. »
Cette semaine, nous vous proposons une sélection de mobilier de salon de la maison anversoise Ethnicraft.
Cette semaine, nous vous proposons une sélection de jolis vases et cache-pots en céramique, faits à la main, de la marque provençale Oustao !
Cette semaine, petite escapade portugaise sur les tapis entièrement faits à la main, en laine, en jute ou en coton, de Numamae.
Des couches et des couches et des couches de lin à superposer sur la table, comme un mille-feuilles doux et fibreux.
Surfaces mobiles qui révèlent des profondeurs chaotiques ou amoureusement ordonnées…
« Question de conduite, expérience esthétique au long cours, pratique d’individuation, l’activité de lecture ne nous advient que dans une certaine manière et par une certaine manière. »
Rien que des assises, discrètes et dociles, qui nous tiennent presque malgré nous dans une oscillation confort-contrainte.
Cette semaine, nous vous proposons une petite sélection de mobilier et de luminaires de la manufacture béarnaise Georges.
« statut ambigu de l’image, reflétée au poli du métal ; elle semble osciller entre deux pôles contraires »
Ce soir, au couteau, ce sont des voies, ténues mais profondes, qu’on prépare dans notre « pâture d’éphémères ».
Au bain, perdu.e dans sorte de mosaïque monochrome, étirée, où rêver des départs, à l’aise.
« Il y a effectivement un monde des choses, un chant des choses, une magie dans les choses (Pasolini parlait du rêve d’une chose : il sogno di una cosa). »
« Je voudrais revenir sur un sujet dont j’ai déjà parlé, la création continue d’imprévisible nouveauté qui semble se poursuivre dans l’univers. »
Pour les mains fatiguées, moites ou asséchées, qui veulent oublier leur trop longue journée.
À la boisson d’hospitalité, de repos comme d’éveil, de digestion, de réconfort, chaleur pour chaleur, le matin, le soir, et les entre-deux.
« regarder un animal dormir et voir alors son corps se soulever lentement ou parfois fébrilement »
Cette semaine, nous vous proposons une petite sélection de mobilier et d’accessoires FRAMA, en aluminium.
S’installer tranquillement sur des presque-sculptures et s’imaginer devenir soi-même béton fibreux.
Cette semaine, nous vous proposons une sélection de mobilier et d’accessoires de rangement, de miroirs et de luminaires en bambou, repérés chez Madam Stoltz.
Engagée dans la préservation des savoir-faire locaux, la marque franco-indienne Jamini nous propose des produits entièrement faits main en Inde.
« le travail ne deviendra un condiment de plaisir de la paresse, un exercice bienfaisant à l’organisme humain, une passion utile à l’organisme social que lorsqu’il sera sagement réglementé et limité à un maximum de trois heures par jours »
Aux murs, posées au sol, elles évoquent avec modestie les merveilles architecturales de passés glorieux.
« Si sauvages mais si présents […], si familiers et pourtant si furtifs, indomptés, et c’est là un style de présence étonnant. »
« Cette infortune dorée qui s’appelle l’ennui peut naître dans toutes sortes de situations diverses. »
Une seconde sélection de papiers peints aux motifs végétaux, en paysage ou en gros plan, dénichés sur étoffe.com !
Céline Chauveau, conseillère en organisation et fondatrice de Tidy Up, nous donne cinq précieux conseils pour un bureau bien rangé et une journée de travail réussie.
« Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande, je ne le sais plus. »
La hotte aspirante apporte un confort supplémentaire non négligeable au quotidien, en réduisant les odeurs de cuisson et les dépôts de graisse dans la cuisine.
Pour bien choisir son réfrigérateur, il faut considérer non seulement son volume et son style, mais aussi son type de froid.
« À l’être devant le miroir on peut toujours poser la double question : Pour qui te mires-tu ? Contre qui te mires-tu ? Prends-tu conscience de ta beauté ou de ta force ? »
« Par bonheur, la quiétude accompagna la suspension du jugement, comme l’ombre le corps. »
« Il y a de la foudre dans le vin, et il faut en être frappé pour entonner le dithyrambe. »
« la lumière est ce qui fait voir les corps obscurs, mais elle-même, en elle-même, ne peut pas être vue ; elle-même en elle-même est plutôt, pour parler comme l’Aréopagite, une ténèbre ; une éblouissante ténèbre ! »
« Le contenu de la poubelle représente la part de nos être et avoir qui doit quotidiennement sombrer dans le noir pour qu’une autre part de nos être et avoir puisse rester jouir de la lumière du soleil, soit, et soit eue vraiment. »
« Nous cheminions sul lungomare, las et heureux. Moins directement heureux peut-être que sensibles à un accord musical inattendu surgi entre le monde et nous : nos sentiments et nos pensées nous semblaient atteindre à l’unisson, malgré des destins séparés. »
« L’opposition banale entre les choses belles et les choses utiles — antithèse qui est la plus fréquente — est due en grande partie à des bouleversements qui ont leur origine dans le système économique. »
Un idéal angoissé de pureté tente jour après jour de conquérir les recoins de l’ordinaire.
« Le matin, qui est la période la plus notable du jour, est l’heure du réveil. C’est à ce moment qu’il y a en nous le moins de somnolence ; et pendant une heure au moins, quelque chose en nous s’éveille qui est assoupi tout le reste du jour et de la nuit. »
Paresser n’est pas procrastiner ; en paressant, on ne remet rien à plus tard, on s’active et s’obstine à ne rien faire, ici et maintenant.
« La technique moderne a permis de diminuer considérablement la somme de travail requise pour procurer à chacun les choses indispensables à la vie. »
On s’irrite parfois lorsqu’on doit offrir un cadeau. On ressent d’abord une obligation presque inquiète qui, sans exclure la joie d’offrir, semble la ternir d’une certaine forme de contrainte.
« Ils ont conçu de leur destin une sorte de détachement, une forme de joie, dont le sens et la raison sont beaucoup plus énigmatiques que leur dureté au mal. »
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. »
Elle est puissance charnelle et plurielle d’exploration que l’on faufile à la surface des choses.
Omniprésent dans nos intérieurs, depuis le parquet nous offrant un appui solide et chaleureux à toutes les routines du quotidien, jusqu’aux petites babioles sculptées qui se regroupent sur nos étagères, le bois constitue aussi une part majeure de notre mobilier.
« Neuf, l’outil n’est pas “fait“, il faut que s’établisse entre lui et les doigts qui le tiennent cet accord né d’une possession progressive, de gestes légers et combinés, d’habitudes mutuelles et même d’une certaine usure. »
« Singularité non mathématisable », le kairós grec possède « à l’origine un sens spatial et désigne un point critique de coupure et d’ouverture ».
« Le soleil est un chef-d’œuvre public. Ma lampe, ce trésor, n’appartient qu’à moi. »
« le dieu alluma un luminaire dans le second des cercles à partir de la terre – celui-là précisément auquel tout à l’heure nous avons donné le nom de “soleil” – afin qu’il puisse au mieux remplir tout le ciel de sa lumière »
« L’admiration est un regard porté vers le haut : l’émerveillement qu’il engendre fait reculer l’indifférence et le mépris. »
Hors du fort privé, ce ne sont pas seulement les espaces ouverts d’une publicité émancipatrice ou consumériste, que l’on traverse rapidement dans le froid ou dans lesquels on s’attarde et flâne.
Lieu mince et multiplement bifrons, le seuil est entrée vers l’intimité d’un chez-soi, ouverture à l’immensité du monde, espace indécis entre le dedans et l’ailleurs, marginal mais incontournable, une dalle massive sous les pieds qui s’allège dans la figure incertaine des renouveaux.
« Je voulais te parler du sentiment que j’ai, parfois, d’être moi-même Plante, une Plante, qui pense, mais ne distingue pas ses puissances diverses, sa forme de ses forces, et son port de son lieu. »
« Pas de grande poésie non plus sans de larges intervalles de détente et de lenteur, pas de grands poèmes sans silence. »
Faut-il réduire la friche à l’inculte, au rebus voire au stérile ? Doit-on la rejeter hors des espaces que l’on habite, hors de nos lieux de vie ?
Avec justesse, le philosophe allemand Hartmut Rosa souligne le risque d’aliénation qui résulte, entre autres facteurs, de l’accélération des déménagements individuels dans la modernité tardive.
« Goethe disait : “Tous les objets dont nous sommes entourés dès l’enfance conservent toujours à nos yeux quelque chose de commun et de trivial”. Comme cela s’applique bien aux plantes ! »
Certaines circonstances semblent susceptibles de faire naître en nous le délice propre au sublime, au sein même de la paisible familiarité du chez-soi.
Dans le langage quotidien et notamment lorsqu’il s’agit de décoration, l’usage du terme « sublime » en fait un simple superlatif du beau, une emphase, sans qu’il ne caractérise plus précisément les objets auxquels on l’applique.
« La lune est peut-être faite de fromage, mais la terre est sans nul doute faite de pain. »
L’ordinaire semble difficile, sinon impossible à définir une bonne fois pour toutes.
« Il est permis à un juge en droit coutumier d’être un homme ordinaire ; un bon juge en tapis doit être un homme de génie. »
L’espace domestique et protecteur est parfois tout aussi frénétique que l’extériorité dont il nous isole en partie.
Certains décors aux motifs végétaux nous fascinent précisément par le foisonnement délicat de l’arabesque, par la dynamique des lignes courbes et sinueuses.
Quelles sont les raisons qui poussent les individus à décorer leur habitation et, d’une manière plus générale encore, toutes les choses qu’ils utilisent au quotidien ?
Assoupi ou en train de ronger bruyamment les bûches, petit Calcifer ronchon mais bienveillant, le feu qu’on nourrit avec précaution au cœur du foyer nous semble souvent presque vivant.
Lin, coton, cachemire… pour les soirées encore fraiches de printemps, de quoi s’envelopper dans des plis et replis, au creux d’un canapé.
Comme le silence ou l’ombre ne sont pas simple absence de lumière et de sons, le vide ne peut se réduire au seul envers négatif d’une plénitude d’objets.
« Un homme qui dort, tient en cercle autour de lui le fil des heures, l’ordre des années et des mondes. »
« Voulez-vous être calme ? Respirez doucement devant la flamme légère qui fait posément son travail de lumière. »
Il ne tient qu’à nous de cultiver le quotidien pour ne pas le laisser sombrer dans une insignifiance affadie et pour y développer des expériences fécondes.
Étoffe à l’histoire pluriséculaire, le wax est né de mouvements et d’échanges entre l’Afrique de l’Ouest, l’Asie du Sud-Est et l’Europe occidentale.
« Les hommes aiment à sonder l’inconnu et à rechercher la cause de faits insolites, tandis qu’ils ne se soucient pas de connaître des faits, la plupart du temps quotidiens, qui souvent ont une origine plus mystérieuse encore. »
Moath Almulhem, joueur de oud saoudien, nous a accordé un entretien pour nous faire découvrir quelques aspects de l’art de vivre de la péninsule arabique
Organiser, c’est donner à des éléments disparates une structure déterminée, les assembler, les combiner et les coordonner pour qu’ils forment une certaine unité fonctionnelle et finalisée.
Encadrement, cadrage, milieu. Le cadre est riche de multiples significations, qui s’entremêlent les unes aux autres.
Il reste toujours du naturel dans l’artificiel, qu’on le formule comme origine, fondement, comme matériau ou occasion de l’artificiel. Mais il peut aussi être considéré comme sa finalité.
Conceptrice de dressings et conseillère en organisation, Céline Chauveau intervient à domicile pour vous accompagner dans vos projets d’aménagements.
« Voir le monde pour la dernière fois c’est tout aussi bien le voir pour la première fois, tam quam spectator nouus. »
Le zellige peut orner et éclairer de ses reflets une cuisine ou une salle de bains.
Lorsqu’on remonte les méandres de l’étymologie, le style trouve sa source dans le poinçon de fer ou d’os, dont la pointe servait à écrire sur les tablettes de cire.
On se retrouve soi-même dans son habitation, on s’y reconnaît dans une familiarité et une intimité presque spéculaires.
Fibre textile à l’histoire multimillénaire, le lin peut se décliner sous de multiples formes dans nos intérieurs : housses de coussin, linge de lit, plaids, torchons, etc.
« Quand on donne aux objets l’amitié qui convient, on n’ouvre pas l’armoire sans tressaillir un peu. »
« Partout où se trouve la possibilité d’une continuité, il appartient à ceux qui affirment l’existence d’une opposition et d’un dualisme d’en apporter la preuve. »
« Si donc la vie est “courante”, son cours est indolent mais inéluctable, lent à s’instaurer mais tout aussi long à se dissiper. »
Avec ses trois principales gammes, agrémentées d’accessoires, la maison allemande bulthaup propose des cuisines haut de gamme, épurées et lumineuses.
L’ornement a parfois été pensé comme un ajout superflu à la structure, à la fonction des objets et des bâtiments, comme une fantaisie qui les surchargerait inutilement.
Souvent moins clinquant (et nettement moins onéreux) que l’or, le laiton est un alliage constitué principalement de cuivre et de zinc.
L’artiste américain James Turrell « utilise la lumière comme matériau pour travailler le médium de la perception », pour nous faire « sentir ce que nous sentons » et « voir comment on voit ».
Il y a des « noirs lumineux, c’est-à-dire des noirs qui brillent avant d’obscurcir ».
« Jadis, les œuvres d’art avaient leur place dans les maisons, les palais, les églises, les temples »
Nos pratiques d’hygiène actuelles, principalement centrées sur l’eau, nous semblent d’une telle évidence que l’on pense rarement à leur histoire.
Si Jakob von Uexküll a été en mesure d’imaginer ce que pourrait être le monde vécu par une tique, vous pouvez certainement essayer d’imaginer le monde de l’être familier mais irréductiblement étrange avec lequel vous vivez.
La maison Kerzon nous propose des collections de bougies, lessives, savons et brumes aux fragrances végétales pour nos intérieurs.
Éphémères et labiles, les odeurs et parfums n’en sont pas moins une dimension essentielle de l’habitation et de sa singularité.
« une triade se dégage nettement et représente la véritable force symbolique de la couleur verte dans les sociétés occidentales contemporaines : la santé, la liberté, l’espérance. »
On a pris l’habitude de penser « la nature » comme une extériorité et une altérité.
« Entends ce bruit fin qui est continu, et qui est le silence. Écoute ce que l’on entend lorsque rien ne se fait entendre. »
Née de la rencontre entre les ateliers Ferri et le studio de design C+B Lefebvre, l’Alufacture propose notamment une gamme épurée de mobilier en aluminium anodisé.
« On a toujours à gagner à donner aux objets familiers l’amitié attentive qu’ils méritent. »
Les plantaphores que propose InPlanta sont une alternative originale aux traditionnelles plantes d’intérieur en pot.
Ranger est souvent perçu et vécu comme une tâche rébarbative à laquelle on échapperait volontiers.
Chaque objet, chaque matériau de notre quotidien, voit inéluctablement les marques du temps s’inscrire à sa surface.
« Il semble qu’il y ait en nous des coins sombres qui ne tolèrent qu’une lumière vacillante. »
Dans un livre consacré à la canopée tropicale, le zoologue Mark Moffett nous propose une étrange expérience de pensée.